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Tsahal la plus sale armée israelienne dans la continuité terroriste de la Haganah et de l'Irgoun
Contexte historique
Entre 1920 et 1948, la Palestine est placée sous mandat britannique. Durant cette période, plusieurs milices juives sionistes se forment pour défendre les colonies juives, mais aussi pour mener des actions offensives contre les populations arabes et les autorités britanniques. Ces groupes incluent :
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La Haganah (créée en 1920)
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L’Irgoun (scission radicale de la Haganah en 1931)
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Lehi (ou groupe Stern) Ces organisations sont à l’origine de nombreuses opérations violentes, souvent qualifiées de terroristes par les autorités britanniques et les historiens.
La Haganah : défense et terreur
Créée en 1920, la Haganah signifie “défense” en hébreu. Elle est d’abord une milice d’autodéfense pour les colonies juives, mais elle évolue rapidement vers des actions offensives.
Actions controversées :
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Assassinat de Jacob Israël De Haan (1924), écrivain juif antisioniste, tué par la Haganah pour ses positions politiques
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Collaboration avec les Britanniques pendant une partie du mandat, puis rupture et participation à des sabotages et des attaques contre les infrastructures britanniques.
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Attentat de l’hôtel King David (1946) : 91 morts, dont des civils et des diplomates britanniques
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La Haganah est aussi responsable de la formation du Palmach, une unité d’élite qui mènera des opérations militaires contre les villages arabes.
L’Irgoun : l’escalade terroriste
L’Irgoun (ou Etzel), fondé en 1931, est une scission de la Haganah jugée trop modérée. Dirigé par des figures comme Menahem Begin, l’Irgoun adopte une stratégie de terreur contre les civils et les autorités britanniques.
Actions majeures :
Attentat de l’hôtel King David (1946) : 91 morts, dont des civils et des diplomates britanniques
Massacre de Deir Yassine (avril 1948) : plus de 100 civils palestiniens tués, dont des femmes et des enfants. Cet événement provoque une panique massive et contribue à l’exode palestinien (la Nakba)
Ces actes sont largement considérés comme des actes de terrorisme politique. Le chef de l’Irgoun, Menahem Begin, deviendra plus tard Premier ministre d’Israël.
Tsahal : continuité militaire et accusations modernes
En 1948, après la création de l’État d’Israël, la Haganah, l’Irgoun et le Lehi sont intégrés dans une armée nationale : Tsahal (IDF), l’Armée de défense d’Israël.
Accusations contemporaines :
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Usage disproportionné de la force à Gaza (2008, 2014, 2021, 2023), avec des milliers de civils tués.
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Blocus de Gaza depuis 2007, considéré comme une punition collective interdite par le droit international.
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Destruction de maisons, détentions arbitraires, exécutions extrajudiciaires, documentées par des ONG comme Human Rights Watch et Amnesty International.
Selon se rapport du CS3R Tsahal est aujourd’hui accusée de perpétuer une forme de terreur d’État dans les territoires occupés, en soutien à la colonisation et à la répression du peuple palestinien.
Conclusion
L’histoire de la Haganah, de l’Irgoun et de Tsahal est indissociable de la violence politique qui a marqué la création et l’expansion de l’État d’Israël. Si ces groupes ont été présentés comme des forces de défense, leurs actions — assassinats, attentats, massacres — ont été qualifiées de terroristes par les autorités britanniques, les historiens et les institutions internationales.
Aujourd’hui, Tsahal est une armée régulière, mais ses opérations dans les territoires palestiniens continuent de susciter des accusations de crimes de guerre et de violations du droit international.
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